La décroissance s’oppose ici au productivisme économique proposé comme modèle depuis l’ère industrielle. Elle s’oppose donc en partie au développement durable lorsqu’il est défini comme nécessitant une croissance durable ou continue des systèmes de production matérielle et marchande et d’échange de biens et valeurs financières.

Pour les partisans de la décroissance, une société qui consomme toujours plus de ressources ne peut pas être respectueuse de l’environnement et sera rapidement confronté au manque de certaines ressources vitales. Ils estiment que pour être durable et soutenable sur une planète finie, le développement humain devra au contraire pouvoir se passer d’une croissance matérielle perpétuelle, au profit de réponses justes aux besoins matériels et socio-psychiques (incluant la santé et la sécurité affective, individuelle et collective), et au profit d’une croissance partagée de la qualité et du plaisir de vie, du savoir et des cultures. En bref, la fin de la croissance ne serait pas synonyme d’arrêt du progrès.

Ce texte est extrait de l’article de Wikipédia consacré à la "décroissance soutenable" , notion qui est aussi développée sur cette autre page.

Sur le thème plus général de la décroissance, le Monde Diplomatique a consacré cet article. Il est signé Serge Letouche, comme celui-ci, relatif aux élections présidentielles de 2007.

Signalons aussi l’article de Patrick Tanet, De la surconsommation à la décroissance, pas d’alternatives.... Vous pouvez continuer en tapant "décroissance" dans un moteur de recherche...

Et josé Bové dans tout ça ? Le 3 juillet 2005, à Magny-Cours, il participait à une "Marche pour la décroissance". cf. cette page sur le site de la décroissance soutenable.

De façon plus large, il peut être considéré comme le chef de file des écologistes antilibéraux (ayant voté Non à la Constitution européenne). Il est d’ailleurs soutenu par la chef de file des Verts nonnistes, Francine Bavay. Et aussi par Gilles Lemaire, ancien secretaire national des Verts, et bien d’autres militants et électeurs écologistes... puis par un appel signé par cent militants Verts.

Ainsi dans cet entretien du 1er février 2007, José Bové déclare-t-il :

Alain, d’après un post de Flav’ (en page "Liens")
(la photo est celle de Serge Latouche,
auteur de l’ouvrage "Le pari de la décroissance")