» Le danger Sarkozy » Cet homme est dangereux
 

  • Réactions aux articles
  • Usagers et auteurs
  • L'actualité sur le web
  • Newsletter
  • Annuaire
  • Portfolio
  • Index par mots-clés
  •  

    La sarko-lepénisation de la campagne
    Cet homme est dangereux
    Sarko-dérives

     
    L’assoiffé de pouvoir, karcher au poing, ne peut que diviser les français en renforçant les nantis et le communautarisme. Comme pour mieux cacher ses casseroles aux ministères de l’économie et de l’intérieur, il plonge dans une fuite en avant tous azimuths. Après les promesses de Chirac, les Français goberont-ils celles de son pire disciple ? Nous devons nous inquiéter des graves dérives où il nous menerait s’il était élu. Comme le dit José Bové "Cet homme est dangereux". Voici quelques éclairages.

    Cette page est évolutive. Les derniers ajouts sont en haut de page


    Danger pour Internet, la téléphonie...

    Un article de Philippe Jannet intitulé "L’Etat veut-il tuer Internet en France ?" , paru dans Le Monde, repris et commenté sur un article d’Agoravox montre la volonté de fliquer tous nos faits et gestes numérisés.En voici l’introduction.

      Menace mortelle sur l’Internet français. Réagissez !

      Je vous propose la lecture d’un article dont je ne suis pas l’auteur et qui a été écrit par Philippe Jannet, visible sur le site du Monde.fr. Il traite d’un décret d’application de la loi sur la confiance dans l’économie numérique dont les conséquences seront un flicage drastique des internautes et menaçant de fragiliser, voire de détruire, l’économie numérique française. Nous sommes tous concernés car chacune de nos étapes sur Internet (dont nos logins, passwords, n°de carte...) seront dorénavant pistées et sauvegardées au cas où les forces du maintien de l’ordre en auraient besoin pour quelque raison que ce soit.


    Danger pour l’assurance maladie

    Un "appel contr la franchise Sarkozy" est lancé sur ce site. En voici l’explication, tout du moins le début, les dangers d’un tel système sont ensuite développés.

      « FRANCHISE » SUR LES SOINS : L’ASSURANCE MALADIE SOLIDAIRE EN DANGER

      En matière d’assurance maladie l’UMP et Nicolas Sarkozy ont une idée fixe : l’augmentation des dépenses de santé, ce serait d’abord et avant tout la faute des patients. Il faudrait donc les « responsabiliser », c’est à dire les pénaliser financièrement pour « qu’ils consomment moins », ou, au minimum, pour que « la Sécu rembourse de moins en moins ».

      Déremboursements incohérents, augmentation du « ticket modérateur » sur des soins courants, généralisation des dépassements tarifaires pour les médecins spécialistes, invention du forfait de 1€ par acte de soins ou de biologie, du forfait de 18 euros sur les actes supérieurs à 91€, l’actuelle majorité a multiplié les atteintes à la prise en charge solidaire des soins. Mais si elle a augmenté le reste à la charge des patients, le déficit de l’assurance maladie n’en a pas été comblé pour autant.

      Aujourd’hui Nicolas Sarkozy va plus loin, beaucoup plus loin, en annonçant que s’il est élu il mettra en place une « FRANCHISE » c’est-à-dire un seuil annuel de dépenses en dessous duquel l’assurance maladie ne remboursera rien. Rien du tout. Franchise qui, pour mieux jouer son rôle de dissuasion de la consommation, ne sera pas remboursable par les assurances complémentaires, au moins dans un premier temps.

      Nous, professionnels de santé, acteurs du monde associatif ou médico-social, universitaires, représentants des usagers et/ou usagers du système de santé dénonçons les RISQUES MAJEURS D’UNE TELLE FRANCHISE :


    Danger pour la culture

    Communiqué de "La Maison des écrivains", repris sur le blog de Thierry Lenain :

      « Dans le journal gratuit "20 minutes" du 16 avril, figure une interview de Nicolas Sarkozy. Entre autres sujets, il y parle de l’université et prend pour exemple de filière inutile, et qui ne devrait plus être prise en charge par les fonds publics, l’enseignement de la "littérature ancienne" :
      • Vous vous fixez comme objectif de ne laisser aucun enfant sortir du système scolaire sans qualifications. Comment comptez-vous parvenir à cet objectif ?
      • Par exemple dans les universités, chacun choisira sa filière, mais l’Etat n’est pas obligé de financer les filières qui conduisent au chômage. L’Etat financera davantage de places dans les filières qui proposent des emplois, que dans des filières où on a 5000 étudiants pour 250 places.
      • Si je veux faire littérature ancienne, je devrais financer mes études ?
      • Vous avez le droit de faire littérature ancienne, mais le contribuable n’a pas forcément à payer vos études de littérature ancienne si au bout il y a 1000 étudiants pour deux places. Les universités auront davantage d’argent pour créer des filières dans l’informatique, dans les mathématiques, dans les sciences économiques. Le plaisir de la connaissance est formidable mais l’Etat doit se préoccuper d’abord de la réussite professionnelle des jeunes. »

      Ne prenons pas à la légère ces déclarations du candidat de l’UMP. Pour lui, l’Etat n’a pas à assumer le prix de la culture.

      Son jugement sur le « plaisir de la connaissance », opposé à l’utilité ou à la rentabilité érigées en principe politique, manifeste une ignorance et un mépris dangereux qui menacent le socle de toute société démocratique. Il avertit les artistes et les penseurs, nous écrivains, en particulier, du sort qu’il réserve à la culture, la littérature au premier chef, et à leur transmission par l’Education nationale.

      Tous les chefs d’Etat, jusqu’ici : Charles De Gaule, Georges Pompidou, François Mitterrand comme Jacques Chirac ont, chacun à leur manière, exprimé leur attachement à l’héritage intellectuel et artistique qui fonde l’identité française. Ils ont écrit, se sont revendiqués de la poésie, du roman, de l’art.

      Dans le contexte déjà alarmant que dénonce notre Appel Filières littéraires, une mort annoncée ?, la gravité de cette déclaration ne peut nous laisser d’illusions. Elle engage la communauté littéraire et éducative à se mobiliser.


    Danger pour les droits de l’homme

    Dans un communiqué, la ligue des Droits de l’Homme appelle vigoureusement à faire barrage à Sarkozy. En voici quelques extraits vus par Le journal chrétien

      "Pendant qu’il en est temps, la LDH appelle les électeurs à choisir la solidarité et non la peur, le respect et non les menaces, l’égalité et non les discriminations", dit l’association dans un communiqué.

      Selon elle, l’élection de Nicolas Sarkozy constituerait "un cauchemar" et une régression démocratique.

      "Nous ne voulons pas d’une démocratie muselée qui, parce qu’elle laisserait sur le bord de la route des millions de personnes, attiserait le communautarisme, le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie et ouvrirait la voie aux révoltes sociales", écrit la LDH.


    Promesses non tenues et bilan déplorable

    On parle trop peu du bilan de Sarkozy, on oublie trop ses promesses non tenues, véritables rodomontades. Cette page apporte quelques éclairages édifiants, notamment :

      Nicolas Sarkozy et la dette publique

      CE QUE NICOLAS SARKOZY A DÉCLARÉ… « Il n’y a pas de fatalité à la progression de la dette publique. [Elle] atteint aujourd’hui 1 000 milliards d’euros (…) Il faut d’abord la stabiliser. (…) C’est mon objectif pour 2006 (…). Je prouverai dans les mois qui viennent que ces objectifs n’ont rien d’utopique. » (Intervention de Nicolas Sarkozy, ministre d’État, ministre de l’Économie, des finances et de l’industrie. Conférence de presse à Bercy - 4 mai 2004)

      … ET LE RÉSULTAT TROIS ANS PLUS TARD… « En 2002, la dette publique s’élevait à 901,8 milliards d’euros. Elle s’élève à 1 151,8 milliards d’euros en septembre 2006, soit une hausse de 250 milliards en quatre ans. Elle est estimée à 1180 en 2007. » (Source Insee)


    Le dossier à charge de Marianne

    L’hebdomadaire Marianne a réalisé un numéro accablant sur ce que les médias nous cachent de Sarkozy. Il est accessible au format pdf sur leur site en cliquant ici ou sur la couverture :


    Quand la France rejoindra les nations belliqueuses qui attisent le terrorisme

    Il n’y a heureusement pas que les hommes et femmes de gauche qui se dressent contre l’assoiffé du pouvoir. A droite et au centre, nombreux sont ceux qui crient danger. Ainsi Tristan Valmour dans un article d’Agoravox dit notamment :

      J’en appelle donc à la mémoire des gaullistes et des valeurs qu’ils portent, de cette France éternelle qui a toujours distingué sa voix singulière dans le concert des nations. Cette voix est en danger puisque Nicolas Sarkozy souhaite que la France « assume sa responsabilité dans la gestion des conflits mondiaux » et rejoigne les nations belliqueuses qui attisent le terrorisme. Combien de nos enfants vont revenir dans des sacs plastiques pour une politique qu’aucun de nous ne soutient ? Devons-nous sacrifier le discours du gaulliste De Villepin à la tribune de l’ONU, quand tant de nations amies nous ont alors acclamés ?

      [...]

      Plus qu’une adhésion au programme de Ségolène Royal, il faut refuser le monde de Nicolas Sarkozy qui achèvera les valeurs républicaines de la France.


    Sarkozy et le nuage de Tchernobyl

    Dans article du 24 avril intitulé "Nuage de Tchernobyl : Nicolas Sarkozy doit s’expliquer", l’association "Sortir du nucléaire" . Extrait :

      En effet, en 1987, quelques mois à peine après la catastrophe de Tchernobyl et la contamination de la France par le nuage radioactif, M. Sarkozy était Chargé de mission pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques au ministère de l’Intérieur. (*)

      Est-il possible qu’il n’ait pas eu à travailler sur les conséquences du passage du nuage de Tchernobyl sur la France ? Détectable encore aujourd’hui, la contamination du territoire était importante en 1987 (**).

      D’ailleurs, à cette époque, la France agissait au niveau européen pour empêcher que ne soient prises des décisions d’élimination des productions alimentaires contaminées (***). M. Sarkozy aurait-il participé à ces manœuvres ? Quelles étaient exactement ses missions à cette époque ?

      M. Sarkozy, qui prétend dire toutes les vérités (****) et briser tous les tabous, ne s’est-il pas de lui-même posé des questions ? N’a-t-il pas entendu parler du nuage de Tchernobyl ?


    Quand les promesses semi-avouées seront tenues

    Que se passera-t-il si Sarkozy est élu ? Vous le saurez en lisant ce communiqué des "Alternatifs". Les promesses du candidat seront tenues, surtout celles avouées à moitié...


    Complaisance avec les scientologues

    En date du 18 avril, voici un article du blog "deconstruire.babylone" montrant la grande complaisance de Nicolas Sarkozy envers la scientologie. Non seulement il a ouvert les bras à Tom Cruise, mais, aux RG, il a aussi déchargé du dossier des sectes le grand spécialiste de la lutte contre la scientologie pour le remplacer par un inspecteur n’y connaissant rien… Ajoutez un lien probable entre Clearstreaml et la scientologie.


    Juste avant le premier tour, L’ouvrage "Ruptures" vient d’être empêché de publication avant les élections. Cet ouvrage concerne le bilan de Nicolas Sarkozy. Voici ce qu’en dit Annie Lacriox sur cette page

      Censure : le bilan au ministère de l’intérieur est trop mauvais !

      Face à l’acte de censure qui vient de frapper le magistrat Serge Portelli, [1] il est d’extrême urgence et d’utilité publique de diffuser son ouvrage interdit, décrivant les années de pratiques ministérielles de M. Sarkozy que la population est ainsi empêchée de connaître. Je n’ai pas abusé des messages politiques dans la période récente, ne me sentant représentée par aucun des candidats de la gauche dite "anticapitaliste" ou "antilibérale" (je ne parle pas de Mme Royal, que je ne considère pas comme une femme de gauche). Mais il est certain qu’on ne saurait prendre la responsabilité 1° de dire qu’on ne savait pas en avril 2007 ce que le candidat favori du grand capital avait fait pour la "sécurité" de ce dernier et l’insécurité du reste de la population et ce qu’il s’apprêtait, dans une conjoncture ressemblant furieusement à celle de la fin des années trente, à faire une fois porté au poste suprême de l’État français ; 2° d’avoir favorisé son accès audit poste.

      Merci de diffuser le plus largement possible.

      [1] Il devait être édité par les Editions Michalon.... qui vient d’y renoncer au dernier moment empêchant toute publication chez un autre éditeur avant les élections. _ L’éditeur Michalon a subi des pressions. Cela est grave. Il faut diffuser ce document par Internet à un maximum de personnes. L’auteur Serge Portelli est membre du syndicat de la magistrature. Son livre "Ruptures" dresse le bilan de Nicolas Sarkozy au Ministère de l’Intérieur. Il faut que personne ne puisse dire "on ne savait pas...". Il n’est pas trop tard, il n’est jamais trop tard.

    Allez en bas de cette page, vous pourrez y télécharger cet ouvrage.

    Depuis, entre les deux tours, le 25 avril, le journal Le Monde a publié un article qui apporte de nouveaux éclairages. Il se termine par :

      Finalement, Serge Portelli a trouvé une autre maison d’édition (L’Harmattan) qui publiera son livre le 3 mai. Son nouveau titre : Nicolas Sarkozy, une République sous contrôle.


    Le 12 avril, dans un article paru dans Politis, Denis Sieffert s’inquiète très fort de ce que serait l’élection de l’ancien ministre de l’intérieur. Voici le début de cet article

      Le monde selon Sarkozy

      On ne sait ce qu’il y a de plus inquiétant : la sortie de Nicolas Sarkozy ou la mollesse des réactions qu’elle a suscitée. Voilà deux semaines de cela, nous avions, dans un dossier qui lui était consacré (« L’idéologie Sarkozy »), établi un lien entre le candidat de l’UMP et les néo-conservateurs proches de George W. Bush. Nous avions, à l’appui de cette thèse, cité ses propos tirés d’un dialogue avec le philosophe Michel Onfray. On y apprenait que Nicolas Sarkozy « incline à penser qu’on naît pédophile », ou « génétiquement » programmé au suicide. Quelques jours plus tard, le même s’est enorgueilli d’être « né hétérosexuel ».

      Où peut donc nous mener cette philosophie aux relents eugénistes ? Nous sommes de ceux qui pensent que les quelques mots livrés à la revue Philosophie en disent plus long que tout programme. Même si l’on fait la part de la tactique (la concurrence à Le Pen), ils sont un moment de vérité dans une campagne qui en est avare.

    Et voici la première réaction à cet article, par un internaute qui se nomme "Dark Pioupiou".

      Pas un fasciste ?

      Instaurer un état policier et mettre la police à son service personnel (cf le quartier du faubourg St Denis à Paris), piquer dans la caisse (appartement de l’ile de la jatte) puis favoriser ses petits copains (le promoteur) tout en pronant la tolérance zéro pour les "délinquants", ficher les enfants dès la maternelle (fichier Base élèves), ressortir le déterminisme génétique oublié depuis les nazis, faire travailler plus pour gagner plus alors qu’au moins 20 % de la population active est sans emploi lui permettant de vivre correctement dans la société, favoriser le communautarisme et la ghettoïsation et monter les communautés les unes contre les autres, expulser et envoyer à une mort certaine des gens qui demandent l’asile à la France, rafler des enfants pour les expulser vers des pays qu’ils ne connaissent pas et ou leur éducation ne sera pas assurée, qu’est-ce donc que cela !!



    Jean-Frédéric, membre de notre collectif, va dans le même sens, avec une démonstration plus précise s’appuyant sur la multiplicité des formes de ce que l’on appelle fascisme, présentée dans le document ci-joint (en bas de page). En voici la conclusion :

      Le potentiel fasciste est là

      Où en est aujourd’hui le potentiel fasciste de la France ? Trouvera-t-il enfin son homme providentiel ?

      Il est en effet possible que beaucoup de citoyens, lassés des compromis de la gauche et de la droite politicardes , recherchent « autre chose » et que, entre M. LE PEN, M. de VILLIERS, il faut le reconnaître par certains de leurs travers assez dissuasifs ils peuvent se dire : « Et si on en essayait un autre ? ».

      Cet éventail de la droite radicale à la droite extrême dit bien les tentations d’une certaine France d’aujourd’hui comme dans d’autres pays d’Europe.

      Pour toutes ces raisons cette candidature devrait pouvoir également être combattue au titre du potentiel fasciste latent qu’elle est susceptible de venir réactiver.



    Ce même 12 avril, sur un article de son blog, Olivier Bonnet s’inquiète du grave danger que représenterait pour la presse l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République.

      Azouz Begag : "une fatwa médiatique"

      Azouz Bebag, étrangement muet depuis la sortie de son livre, "Un mouton dans la baignoire", a d’abord rompu le silence en accordant un entretien au Bondy Blog, dans lequel l’ancien ministre délégué à la promotion de l’égalité des chances s’explique ainsi : "Quand un individu, ministre de l’Intérieur, affirme devant un parterre de ministres, que moi, Azouz Begag, j’ai des antécédents psychiatriques, quand il déclare qu’il faut associer immigration et identité nationale dans un même ministère, alors oui, je dis que cet individu est dangereux. C’est un devoir personnel et politique majeur que d’informer les électeurs avant l’élection. Si je laisse faire, je pourrais être accusé de non-assistance à pays en danger."

      Puis, invité vendredi matin sur RTL, il s’est encore épanché à propos de Nicolas Sarkozy. "Quand ce type parle de moutons égorgés dans la baignoire devant 12 millions de téléspectateurs, est-ce qu’il est en train de parler des Islandais ou des Finlandais qui sont en train d’envahir la France ?", s’interroge-t-il par exemple. Ou bien, puisque le candidat UMP nie l’avoir menacé de lui casser la figure : "il est un menteur", accuse-t-il. Ou encore : "un homme comme lui a la maîtrise et le soutien de tant de pouvoirs médiatiques et économiques (...) sans supporter la moindre contestation".

      Pouvoirs médiatiques ? C’est là qu’on en vient à ce qui nous intéresse ici : Azouz Begag se dit victime d’une "fatwa médiatique" : "Est-ce que vous imaginez qu’il y a des journalistes qui m’ont dit : "Monsieur Nicolas Sarkozy nous a téléphoné pour nous dire de ne plus parler de vous ?" Quand on vous prévient que cet homme-là veut les médias à sa botte ! Il faut visionner la vidéo de l’émission de France 3 Nord/Pas-de-Calais, où il dérape en accusant la rédaction régionale d’être "malhonnête" et d’ "un manque d’objectivité invraisemblable" alors que, comme le décortique bien "Arrêt sur images", il ne contredit en fait le reportage visé que sur un point mineur.

      Mais quiconque le remet sérieusement en cause s’expose à un violent retour de bâton. Pressions, coups de sang, intimidations, attaques en justice : si la politique ultra sécuritaire de Nicolas Sarkozy menace les libertés individuelles, la liberté d’expression et celle de la presse seraient très vite dans le collimateur d’un petit Néron sacré président. Il rêve le paysage médiatique comme offrant le choix entre la Pravda en version papier et Fox news en cathodique. Et gageons que même la blogosphère serait vite mise au pas, victime d’une "normalisation" forcée. Voilà encore un des enjeux de cette présidentielle.



    Voici d’abord, en date du 11 avril, les propos de Christian, membre de notre collectif.

      La dernière manoeuvre de l’agité mégalo

      Sarkozy vient de lancer un étrange appel au secours à ses militants. A ceux qui peuvent "consacrer une, deux ou trois de ces journées à l’opération", il leur demande de s’inscrire comme volontaires pour les 3 derniers jours de campagne, les jeudi 19, vendredi 20 et samedi 21 avril pour une opération secrète baptisée "72 heures pour gagner". Voir cette page.

      Qu’a-t-il en tête ? Est-il en train de monter une opération style "coup de poing" pour essayer de faire le forcing en dernière minute ? A-t-il des infos que ça patine ou recule dans les sondages ? Qu’il ne réussit pas son OPA sur l’électorat ? Ou bien est-ce une simple tactique de marketing en force pour la super machine à "gagner" de l’uèmepé ???

      Et pourquoi pas le feu au Q.G. de la rue d’Enghien ?! D’où cette tentative pendant les dernières 72 heures pour sauver la machine infernale d’un naufrage possible ?? Formidable mobilisation ?? Ou S.O.S. ?

      En tout cas, le message est intéressant : ils semblent très peu sûrs d’eux et des votes d’électeurs dès le premier tour !

      Même avec le tout dernier ralliement de tapis... après le tarfarin du Poitou de sinistre mémoire, jupé le ressuscité du errepéerre, jauni l’exilé suisse, docgynéco le rejeté des banlieues, borlot le prestidigitateur des chiffres du chômage, après le chichi de droite usé jusqu’à la corde et plus que tiède, le galouzeau glacial... Toute cette clique bancale de ralliés à l’agité mégalo fou donne le triste spectacle d’une bande de casseroles trouées qui se raccrochent à un vieux raffiot qui prend l’eau !!



    En date du 11 mars, voici ensuite un communiqué de CARP37, rédigé par Laurent Lévy.

      Un gros mot

      « Évoquer l’identité nationale, ce n’est quand même pas dire un gros mot », proteste Nicolas Sarkozy !

      Si.

      La polémique fait rage, et à juste titre, après que Nicolas Sarkozy a évoqué la création d’un « ministère de l’immigration et de l’identité nationale ». Le plus souvent, il lui a été répondu, à juste titre, sur ce qu’il y a de scandaleux à mettre dans le même sac ces deux thèmes, laissant entendre que l’immigration serait cause de dommages à l’identité française.

      On pourrait s’amuser de voir ces remarques faites par diverses personnalités, émanant de divers courants politiques, qui n’ont jamais hésité à mettre ensemble les mots « immigration et insécurité » (comme si l’insécurité, réelle ou supposée, résultait de l’immigration), ou encore les mots « immigration et laïcité » (comme si l’immigration faisait courir un risque particulier au principe de l’indépendance de l’État vis à vis des églises).

      S’agissant de la proposition du Ministre de la chasse à l’enfant, on pourrait également ironiser, en se demandant quelles administrations dépendraient d’un ministère de « l’identité nationale ».

      Mais le plus surprenant à vrai dire, est que les critiques – qui n’ont généralement pas contesté l’idée d’un « ministère de l’immigration » aient semblé tenir pour acquis qu’était légitime de vouloir préserver cette fameuse, et semble-t-il sacro-sainte « identité nationale ». C’est plus, donc, l’association de ces deux thèmes, que chacun d’eux pris à part, qui est apparue scandaleuse.

      Et pourtant…

      S’agissant de l’immigration, l’idée de lui conférer son propre «  ministère », quand même le nom de ce ministère ne ferait aucune référence à « l’identité nationale » ne va pas sans interroger : elle présume en effet que « l’immigration » est un tel problème qu’il faille rassembler entre les mains d’un seul ministre l’ensemble des compétences qui la concernent de près ou de loin ; telle est l’explication que Nicolas Sarkozy en a expressément donnée. Or, ce dont les populations immigrées, toutes générations confondues, on besoin, ce n’est pas qu’on s’occupe spécifiquement d’elles : c’est que la société change – y compris dans les rapports qu’elle entretient avec elles.

      Quant à « l’identité nationale », de quoi parle-t-on ? De quel projet ethnique ? Même la Serbie de Milosevic n’a pas connu de « Ministère de l’identité nationale ». L’affirmation qu’il existerait une telle «  identité », susceptible de faire l’objet de politiques publiques, est en elle-même scandaleuse. L’identité nationale, toujours et partout, se définit par rapport à ses ennemis. Elle se construit autour des marches militaires. Elle en est le corollaire. La haine est la face cachée de la nation. Et vice versa.

      Il arrive, dira-t-on, que les nationalismes portent des combats émancipateurs. On rappellera par exemple les nationalismes des colonisés, des dominés. Voire. Même dans ces cas là, l’idée nationale, singée sur celle du dominant ou du colonisateur, apprise dans ses écoles, par la lecture de ses grands auteurs, reprise de son folklore d’évidences intimes, pourrait bien être mise en question, comme le dernier cadeau, empoisonné tout à loisir de la puissance que l’on entend mettre à bas.

      Mais ce n’est de toutes façons pas ce dont il s’agit avec le «  ministère de l’identité nationale » proposé par Nicolas Sarkozy. Il s’agit au contraire de flatter le narcissisme de tous les amoureux de « grandeur nationale », de ceux dont la bouche dégouline de « rôle de la France », de ceux qui sont « fiers d’être français », comme s’il s’agissait d’une noblesse, corollaire sans doute de la « honte d’être étranger ».

      Si la proposition du candidat de l’UMP est raciste, ce n’est pas seulement par la façon dont elle articule deux problématiques qui auraient dû demeurer séparées. C’est parce qu’il avance l’une et l’autre.


    Toujours en date du 11 mars, voici maintenant un second communiqué, écrit par Jacques Perreux, le directeur de campagne de José Bové, publié sur le site José Bové 2007.

      La sarko-lepénisation de la campagne présidentielle

      Le projet affiché par le ministre candidat Sarkozy de créer un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale constitue un appel de pied supplémentaire à l’extrême droite et une banalisation de ses pires thématiques de haine. Tellement désireux de récupérer les voix lepénistes, Sarkozy va au bout d’une terrible dérive que la succession de ses lois sécuritaires préparait déjà. Cette intention de trier les bons et les mauvais français, les étrangers acceptables et les autres relève d’une intolérable ethnisation de la politique qui confirme la permanence de l’idéologie de Vichy au sein de la droite. Agréger immigration et identité nationale suggère que tout immigré menace l’identité nationale. On peut désormais parler de « sarko-lepénisation » des esprits.


    Fichier PDF - 27.5 ko
    - Ruptures par Serge Portelli
    Fichier PDF - 600.7 ko

    Fichier JPG - 25.4 ko
     
    Publié le dimanche 29 avril 2007
    Mis à jour le lundi 30 avril 2007
    par Alain

     
     
     
    Les autres articles de cette rubrique :
     
    Publié le jeudi 3 mai 2007 par Alain
     
    Publié le vendredi 27 avril 2007 par Alain
    Mis à jour le jeudi 3 mai 2007
     
    Publié le mardi 24 avril 2007 par Alain
     
    Publié le vendredi 4 mai 2007 par Alain