"Malheureusement, à l’heure où nous sommes, nous ne sommes pas capables à trois, quatre, cinq parrainages près de savoir si je pourrai être candidat à la présidentielle". "Notre compte à nous est bon. On pense qu’il est bon, mais c’est le Conseil constitutionnel qui nous le dira lundi soir". Voilà ce qu’à déclaré José Bové ce vendredi 16 mars à 18 heures, date limite de dépôt des parrainages.
Il peut aussi tabler sur quelques parrainages d’élus d’outre-mer qui peuvent parvenir au Conseil Constitutionnel jusqu’à samedi matin.
Il nous faudra donc attendre lundi à 17 heures 30 pour savoir si le Parti Socialiste, principal responsable, a réussi à baillonner le candidat des sans-voix qui rassemble les alternatifs et les minoritaires du PC, de la LCR, des Verts et (même s’ils sont anonymes) du PS...
Sur les pressions exercées par le Parti Socialiste contre les parrainages Bové, on peut notamment lire cet article de Politis
« Pour nous le compte y est » a déclaré José Bové à sa sortie du Conseil Constitutionnel. « Mais il reste des incertitudes dues au fait que des parrainages ont été adressés directement au Conseil sans que nous en ayons été informés. D’autres parrainages peuvent encore arriver des DOM TOM compte tenu du décalage horaire. »
José Bové a remercié les centaines de citoyennes et de citoyens qui sont parvenus en cinq semaines à rassembler des centaines de parrainages alors que d’autres ont disposé de plusieurs mois. Il a remercié également les élus qui reconnaissent la pertinence de cette candidature collective et tiennent à donner au courant que nous représentons la possibilité de participer au débat. Ils comprennent à quel point cette candidature est susceptible de rendre confiance dans les procédures électorales à des gens qui ont perdu tout espoir dans l’utilité d’un scrutin. Une large coalition de partis politiques s’est constituée pour écarter la candidature collective dont José Bové est le porteur. « Tous contre Bové est devenu le mot d’ordre des partis politiques » a-t-il déclaré. Ce faisant, les formations politiques n’ont pas compris les mutations profondes qui traversent notre société et les aspirations nouvelles des citoyennes et des citoyens à participer autrement au débat public. Les principaux partis traditionnels se sont ligués pour barrer la route à un candidat n’appartenant pas à un parti politique. En préservant leur chasse-gardée, ils veulent priver des millions d’électrices et d’électeurs de la possibilité d’exprimer un choix différent en faveur d’une authentique candidature de rassemblement. Nous saurons lundi 19 mars à 17h30 si cette tentative d’écarter une candidature citoyenne a échoué ou pas. Le 16 mars 2007 |
Et l’article de Libération qui raconte qu’à 17h 57 un militant est arrivé en courant déposer un ultime formulaire pour Bové. Le 500ème ?